L’évaluation de l’utilité sociale de Coop’Art s’est déroulée dans le cadre du DLA de Haute-Loire. La coopérative a souhaité interroger son utilité sociale dans la perspective du renouvellement de son projet coopératif.

Coop’Art est une SCIC qui fédère les actrices et acteurs intervenant dans le secteur artistique et culturel de Haute-Loire. Elle contribue au développement artistique et culturel du territoire altiligérien en mettant en réseau celles et ceux qui constituent l’écosystème culturel du département, qu’il s’agisse d’artistes, technicien.ne.s, services culturels de collectivité, etc. 

Son originalité tient à la fois à la diversité de ses membres, à son périmètre départemental et à ses modalités de gouvernance ouverte associant public et privé.  La SCIC fait vivre ce réseau et propose une mutualisation de moyens, des formations et de la prestation de service.

L’objectif de l’évaluation de l’utilité sociale de Coop’Art est de questionner la contribution effective et singulière de la SCIC au territoire et à ses membres. Ce faisant, elle sera en mesure de réaffirmer son identité, soutenue par une argumentation solide, et de mieux piloter son activité.

Au fil des sessions d’accompagnement, les participant.e.s ont identifié l’utilité sociale de Coop’Art avec leurs parties-prenantes, menées des entretiens, fait passer des questionnaires auxquels ont répondu les 3/4 des sociétaires et analysé les données collectées.

L’objectif de l’accompagnement est la production d’un travail d’évaluation, mais aussi la montée en compétence individuelle et collective de l’organisation. Une administratrice en témoigne : “J’ai aimé ce travail car j’ai retrouvé la méthode d’enquête en sciences sociales, avec le truc en plus, car appliqué à une entreprise qui me tient à coeur. On applique une méthode universitaire à un travail concret“.

L’objectif est de pouvoir emmener tout le groupe dans le travail comme l’indique une personne en charge du volet administratif pour les sociétaires : “Je ne pensais pas que je pourrais faire un travail comme ça, il me paraissait très loin de ma façon de faire. J’ai eu du plaisir à le faire et je suis heureuse de ma capacité à le suivre“.

Ce travail est toujours en cours, cependant les premiers résultats sont déjà utilisés comme le raconte le coordinateur : “J’ai beaucoup plus d’arguments et d’éléments concrets pour présenter Coop’Art“.